DÉPRESSION SAISONNIÈRE

Plusieurs personnes vivant dans les latitudes nordiques souffrent de dépression saisonnière ou de blues hivernal. Le terme « dépression saisonnière » se traduit en anglais par « Seasonal Affective Disorder », d’où l’acronyme « SAD » qui apparaît souvent dans les textes anglais. Certains parviennent tant bien que mal à passer à travers l’automne et l’hiver malgré la fatigue, la léthargie et le manque de motivation. Pour ceux souffrant de dépression saisonnière, traverser cette période de l’année est très difficile. Il y a plus de 20 ans, une étude sur la dépression saisonnière, aussi connue sous le nom de blues hivernal ou trouble affectif saisonnier, a prouvé que ce trouble de l’humeur peut être traité avec la luminothérapie. Les traitements à base de lumière sont maintenant les plus populaires auprès des médecins quand vient le temps de traiter la dépression saisonnière. Environ 10% de la population des pays nordiques souffre de dépression saisonnière. Les symptômes les plus courants durant l’automne et l’hiver sont : baisse d’énergie, excès de sommeil, perte d’intérêt, et désir disproportionné de manger des glucides. La dépression saisonnière est une forme de dépression survenant habituellement durant les mois d’automne et d’hiver, lorsque les heures d’ensoleillement diminuent. Une des caractéristiques de cette forme particulière de dépression est son aspect saisonnier. Dans la plupart des articles traitant de ce sujet, des expressions comme « blues hivernal » et « dépression hivernale » sont utilisées. Les travailleurs de nuit ou les gens habitant ou travaillant dans des espaces mal éclairés peuvent aussi souffrir de dépression saisonnière, même durant l’été. Les femmes sont souvent plus sensibles à ce type de dépression que les hommes. Les symptômes de dépression apparaissent souvent à l’automne, et s’estompent lorsqu’arrive la fin de l’hiver ou le début du printemps.

Les gens souffrant de dépression saisonnière sont amorphes et irritables, recherchent les carbohydrates, et ont moins de libido. Il est important de noter que de tels symptômes, même s’ils coïncident avec les saisons, peuvent être dus à d’autre chose (ex. le retour à l’école en automne ou la perspective des vacances d’été au printemps). Pour cette raison, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé.

L’ampleur des symptômes de la dépression saisonnière varie d’une personne à l’autre. Il peut être très soulageant pour quelqu’un souffrant de dépression saisonnière de savoir que leurs symptômes ne sont pas dus à de la faiblesse psychologique, mais bien à un débalancement chimique dans leur cerveau. Grâce à cette meilleure compréhension de la chimie du cerveau, nous savons maintenant que la luminothérapie peut être utilisée pour corriger les déséquilibres hormonaux en augmentant la sérotonine et en diminuant les niveaux de mélatonine.

Beaucoup de patients traités par le Dr Norman Rosenthal au NIMH (National Institute Mental Health) dans le Maryland, É-U, nous ont confié qu’avant d’être diagnostiqués, ils se sentaient paresseux, bons à riens, et immatures. Le simple fait de savoir que cette maladie a un nom, une description, et un traitement efficace et non-invasif est un soulagement en soi.

CONSULTER UN PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ
Si vous pensez souffrir de dépression, il est fortement recommandé de consulter un professionnel de la santé (la dépression saisonnière ne fait pas exception). Même si l’auto-diagnostique semble relativement facile, d’autres troubles affectifs peuvent se présenter avec des symptômes similaires; ces possibilités doivent être éliminées avant que le diagnostique de dépression saisonnière ne puisse être posé.

  • Fatigue, tristesse, déprime
  • Hausse d’appétit
  • Désir constant de glucides et féculents
  • Prise de poids
  • Excès de sommeil
  • Retrait social
  • Perte d’intérêt pour les activités habituelles
  • Incapacité à se concentrer
  • Perte de désir sexuel
  • Body aches and pains

La luminothérapie Northern Light
Northern Lights travaille avec des milliers de cliniciens en Amérique du Nord et en Europe. Nous offrons une gamme complète de produits de luminothérapie pouvant vous aider à illuminer votre vie, au quotidien ou de façon saisonnière.

La luminothérapie est un traitement simple et efficace, reconnu par les médecins, qui combat les symptômes du blues hivernal et de la plus sévère dépression saisonnière, ainsi que de certains troubles du sommeil. Des études sur la dépression saisonnière ont prouvé qu’il est préférable de commencer le traitement en début d’automne, avant l’apparition des symptômes.

Jusqu’à maintenant, on n’a pas signalé d’effets indésirables liés à une thérapie de longue durée. Habituellement, la luminothérapie est très bien tolérée. Les légers inconvénients qui se présentent rarement peuvent être corrigés par des moyens simples, comme par exemple, diminuer le temps d’exposition ou s’éloigner de la lampe. Les effets secondaires parfois rencontrés sont l’irritation des yeux et de la peau et les maux de tête. On les rencontre le plus souvent chez les personnes aux yeux bleus ou verts, ayant les cheveux blonds ou roux, ou ayant une peau sensible. Ces effets secondaires peuvent généralement être résolus par l’introduction progressive de la luminothérapie.

Débuter le traitement par des séances plus courtes (10 minutes) et augmenter graduellement à chaque jour jusqu’à environ trente minutes par jour. Certains médicaments comme le lithium, antibiotiques (tétracycline), crèmes pour l’acné, crèmes contenant de l’acide rétinoïque et des médicaments utilisés en chimiothérapie peuvent amener une sensibilité à la lumière. La luminothérapie doit être utilisée avec prudence dans les cas de prise de ces médicaments.

NUTRITION – HABITUDES DE SOMMEIL
Pour ceux souffrant de dépression saisonnière, les habitudes de vies, surtout en ce qui concerne la diète et le sommeil, varient beaucoup d’été en hiver. L’hiver, il est plus facile de faire des excès alimentaires (en particulier pour les glucides et féculents) et de prendre du poids. Même si cet excès de poids disparait en grande partie durant l’été, il peut finir par s’accumuler au cours des ans et occasionner un grave surplus de poids à long-terme. Les gens souffrant de dépression saisonnière ont aussi besoin de plus de sommeil, et ont constamment l’impression d’être fatigués et de tirer de la patte. Ils ont donc moins tendance à être actifs, ce qui contribue également à leur prise de poids.

DIÈTE – EFFETS BÉNÉFIQUES
Il est important pour ceux souffrant de dépression saisonnière d’adopter une saine alimentation et un mode de vie actif, non seulement pour aider le moral, mais aussi pour contrer la dépression saisonnière elle-même. Des études ont démontré que le gain et la perte de poids cyclique au fil des saisons est particulièrement néfaste pour la santé. La luminothérapie, malgré ses nombreux effets bénéfiques et son impact positif sur le moral, n’est pas une cure instantanée pour ce dérèglement de poids. Un mode de vie sain et actif est donc un élément particulièrement important du programme de réhabilitation pour ceux souffrant de dépression saisonnière.

La luminothérapie aide à réduire l’appétit et la prise de poids, mais n’a qu’un effet limité. De plus, l’exercice n’est souvent pas un remède à part entière, et doit être jumelé à une diète équilibrée.

Dans son livre « Winter Blues » (Blues hivernal), le docteur Norman Rosenthal décrit les trois diètes les plus susceptibles d’avoir un effet positif chez les gens souffrant de dépression saisonnière :

  • Les régimes à haute teneur en glucides, faible en calories
  • Le régime des « adeptes des glucides
  • Le régime « Paléolithique » : apport équilibré en glucides et protéines

Un diététiste peut se révéler d’une grande aide quand vient le temps d’adapter votre diète à vos contraintes personnelles. Certains éléments des diètes présentées ci-dessus peuvent également être combinés afin de créer le régime alimentaire qui vous convient le mieux.

ACTIVITÉ PHYSIQUE – MOTIVATION
De nombreuses études démontrent que de pratiquer de l’activité physique au quotidien peut aider les gens souffrant de dépression. Pour ceux souffrant de dépression saisonnière, ces activités devraient être pratiquées en plein-air, ou à tout le moins dans une chambre avec une lampe de luminothérapie, pour optimiser leur effet thérapeutique. Il est préférable à long terme de choisir une activité physique qui non seulement vous fait dépenser de l’énergie et offre des bienfaits thérapeutiques, mais aussi qui vous procure plaisir et satisfaction. Pour vous aider à vous motiver et à persévérer, il peut être utile de pratiquer votre activité physique avec un compagnon. C’est aussi un excellent moyen de garder le contact social car on a tendance à s’isoler en hiver.

BIOLOGIE – MODÈLE MÉDICAL
Le lien entre la dépression saisonnière et les changements de saisons peut être expliqué par un modèle médical. Selon ce modèle, les fonctions cérébrales peuvent changer de la même façon que les fonctions d’autres organes – comme le pancréas chez ceux souffrant de diabète. Chez les diabétiques, le pancréas ne produit pas assez d’insuline; chez ceux souffrant de dépression saisonnière, la glande pinéale produit trop de mélatonine, et trop peu de sérotonine est sécrétée dans le cerveau. Ces deux maladies ont leur traitement : des injections d’insuline pour contrer le diabète, et la luminothérapie pour traiter la dépression saisonnière. Pour plus d’information sur les effets et mécanismes d’action de la mélatonine et la sérotonine, vous pouvez consulter l’excellent article du UK National Institute for Medical Research : « Seasonal Depression and Light Therapy » (Dépression saisonnière et luminothérapie – en anglais seulement).

TÉLÉCHARGEMENTS D’ARTICLES
The Blue Light Hazard
Blue Light & The Retina
The Blue Light and Macular Degeneration

LUMIÈRE BLEUE – L’OPINION DES EXPERTS

« The bottom-line answer is, at this time stay with conventional white-light fixtures. We have decades of experience indicating that these are effective and safe. As of the writing of this book, there is not one published study on the effectiveness of blue light for treating Winter Blues. Nor is there the long track record of safety. On the contrary, there is long-standing concern about potential toxicity of blue light to the eyes. » Norman Rosenthal, MD, in WINTER BLUES (2005)

« …elevated chronic exposure to light has been identified as a risk factor for development of ARMD (Age Related Macular Degeneration)…avoiding exposure to bright short-wavelength [blue] light is the simplest preventative measure against light damage ». Rozanowska M. & Sarna T./ Photochem Photobiol 2005 Nov 1

« …blue light alone can damage the powerhouses of the retina cells, called mitochondria, and in particular the DNA of these energy producing cells. »Journal of Biological Chemistry 2005 June

« Visible light of short wavelength (blue light) may cause a photochemical injury to the retina, called photoretinitis or blue-light hazard. » Okuno T, Saito H, Ojima Evaluation of blue-light hazards from various light sources. J. Dev Ophthalmol. 2002;35:104-12.

« …the most important damage from blue light involves pigments that accumulate only in retinal pigment epithelium (RPE)] cells » which « very efficiently absorb wavelengths in the blue region…this pigment, we now know, is able to initiate phototoxic reactions, that is it can absorb light and initiate reactions in the cell that are damaging ». Janet Sparrow of Columbia University as reported by Carol Lindsay in ScienCentral News Aug 11, 2005.

« …continuous exposure to blue light is potentially dangerous to vision. » Koide R, Ueda TN, Dawson WW, Hope GM, Ellis A, Somuelson D, Ueda T, Iwabuchi S, Fukuda S, Matsuishi M, Yasuhara H, Ozawa T, Armstrong D. Nippon. Retinal hazard from blue light emitting diode. Ganka Gakkai Zasshi. 2001 Oct;105(10):687-95.

« …high levels of exposure to blue or visible light may cause ocular damage, especially later in life, and may be related to the development of age-related macular degeneration. » Taylor HR, West S, Munoz B, Rosenthal FS, Bressler SB, and Bressler NM. Archives of Ophthalmology 1992; 110:99-104.

« I think chronic blue light is probably damaging. » Joshua Dunaief, MD, in Bethke W. Review of Ophthalmology Oct 15 2003; 10(10).

« The high-energy segment of the visible region (400-500 nm) is enormously more hazardous than the low energy portion (from 500-700 nm). » Young RW Survey of Ophthalmology 1988; 32(4): 252-269.

« Visible light of short wavelength (blue light) may cause a photochemical injury to the retina, called photoretinitis or blue-light hazard. » Okuno T, Saito H, Ojima J. Dev Ophthalmol. 2002;35:104-12.

« [The] Action spectrum for blue-light induced [retinal] damage shows a maximum at 400 nm and 450 nm. » Bartlett H, Eperjesi F Nutrition Journal 2003, 2:12.

« The effectiveness of light in inducing photo damage to the retina increases with decreasing wavelength from 500 to 400 nm. » Andley UP, L.T. Chylack Jr LTPhotodermatology Photoimmunology and Photomedicine 1990; 7:98-105.

« The photoreceptors in the retina…are susceptible to damage by light, particularly blue light. » Shaban H, Richter C. Biol Chem 2002 Mar-Apr;383(3-4):537-45.